Divorcer : plus simple, plus rapide, mais à quel prix ?

Le divorce à l’amiable est aujourd’hui largement encouragé au sein des couples. En effet, c’est une manière de mettre un terme aux liens du mariage dans un temps assez limité en tout tenant compte de l’intérêt des deux époux. Cependant, bien que le divorce rapide soit plus simple et plus rapide, quel est le prix à payer ? Réponse dans cet article.

Simple, mais coûteux

Le divorce à l’amiable est, bien entendu, le mode de divorce le plus simple. Cependant, il est le plus coûteux dans la mesure où les deux conjoints se font assister tous les deux par un avocat pour divorce rapide Marseille. Ce qui a tendance à doubler les honoraires des professionnels. Il faut noter que le schéma de départ est toujours le même et les époux ont tendance à se mettre d’accord sur les termes du divorce : la garde des enfants, de la maison, du chien, etc.

Ce qui va changer, en premier lieu, c’est le contrôle du juge. Ce qui permet de réduire sensiblement les délais du divorce qui peut passer de plusieurs mois à quelques semaines. Du coup, divorcer revient à signer un simple acte administratif chez le notaire.

Le divorce rapide : une relative sécurité

Il faut dire que la justice a prévu un certain délai qui concerne la réflexion du couple sous le contrôle du notaire. En effet, il faut avoir un délai de réflexion de 15 jours qui est obligatoire avant de signer la convention de divorce. Passé ce délai, le document est enregistré par le notaire et vous allez devoir payer une prestation de 50 euros. Toutefois, le rôle du notaire revient, par ailleurs, à vérifier que l’accord signé est bien conforme à la loi. Cependant, il est toujours possible de contester un contrat après sa signature, surtout lorsque vous vous rendez compte que votre conjoint vous a caché un bien.

Quelle est la position de l’enfant ?

Si vous avez des enfants, ils peuvent être entendus par le juge. Dans ce cas, ils devront remplir un formulaire et exprimer leurs désirs. À noter que seuls les enfants de plus de 7 ans sont concernés. Si les enfants demandant à être entendus, ils doivent alors passer devant le juge. Cependant, dans la plupart des cas, une médiation préalable est mise en place afin de permettre aux époux de trouver un terrain d’entente. Face à cette impossibilité, le divorce sera prononcé.