Réaliser une inscription d’auto entrepreneur : tout ce qu’il faut savoir

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Tenter de créer sa propre société n’est pas un parcours de tout repos. Mais en effectuant une inscription en auto entrepreneur, vous bénéficiez d’un statut souple et allégé, qui vous offre un certain nombre d’opportunités intéressantes. Au fil de cet article, vous découvrirez comment créer votre activité et comment en tirer les meilleurs bénéfices. On vous explique tout !

Inscription auto entrepreneur en ligne

Vous n’avez même pas besoin de vous déplacer physiquement pour réaliser votre inscription en auto entrepreneur. Il vous suffit de vous rendre sur le portail des auto-entrepreneurs ou bien sur un site spécialisé tel qu’espace-autoentrepreneur.com pour effectuer votre demande.

Vous devrez remplir un formulaire en ligne renseignant votre nom, votre prénom, vos coordonnées (adresse, numéro de téléphone) ainsi que la nature de votre future activité professionnelle. Ce dernier élément vous affiliera à un centre de formalité des entreprises, à savoir l’URSSAF, le RSI ou la Cipav. Vous recevrez, à la suite de cela, un numéro de SIRET. C’est la réception de ce SIRET qui vous permet de commencer à facturer vos produits et vos services.

Vous l’aurez compris, il est relativement simple d’effectuer une inscription d’auto entrepreneur. Cela fait écho à la volonté de l’État, au moment de la création du statut, de rendre le marché du travail plus dynamique et plus souple.

Les atouts à espérer de l’auto-entreprise

Il existe un grand nombre d’avantages à l’issue de votre inscription en auto entrepreneur, à commencer par la possibilité de choisir entre une déclaration mensuelle ou trimestrielle de votre chiffre d’affaires. Vous avez ainsi une meilleure maîtrise de votre budget.

Vous êtes notamment exonéré de TVA. En d’autres termes, vous n’avez pas besoin de la transposer sur vos prix pour la financer. Des prix plus bas vous offrent par voie de conséquence des avantages concurrentiels importants face aux autres entreprises de votre secteur.

Ces dernières, lorsqu’elles sont soumises à des formes juridiques plus lourdes telles que l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), sont en effet contraintes de reporter le coût de la taxe sur leurs tarifications. Les EURL sont par ailleurs soumises à un certain nombre d’étapes de création, comme évoqué sur Mr-entreprise.fr.

Notez par ailleurs que vous pouvez cumuler votre statut de micro-entrepreneur avec un poste de salarié dans une entreprise privée ou bien une situation de fonctionnaire. Cela vous offre la possibilité de mettre en application un projet professionnel ou de tenter une reconversion professionnelle en parallèle de votre activité principale. Ou tout simplement, de percevoir des revenus complémentaires réguliers grâce à votre activité secondaire en utilisant votre propre base de prospection.

Quelles règles devrez-vous respecter ?

Bien sûr, comme toute structure, l’auto-entreprise est soumise à une forme de réglementation. Celle-ci se veut toutefois considérablement simplifiée, toujours dans un esprit de flexibilité et de souplesse :

  • Vous devez conserver les factures et les devis que vous émettez au titre de votre activité professionnelle. Jusqu’à 10 ans après la fermeture de votre micro-entreprise, ces documents peuvent vous être demandés en tant que preuves juridiques en cas de litige.
  • Vous devez tenir à jour un cahier de recettes, ainsi qu’un cahier d’achats si votre activité vous conduit à en réaliser.
  • Votre chiffre d’affaires ne peut pas dépasser 70 000 euros ou 170 000 euros, respectivement dans le cas de prestations de services et de revente de marchandises.

En d’autres termes, les micro-entrepreneurs bénéficient d’un grand nombre d’avantages, pour des contraintes légales et fiscales relativement allégées. Raisons pour lesquelles de plus en plus d’actifs se lancent dans l’aventure et explorent les possibilités offertes par ce statut bien particulier, aussi souple que simple à mettre en place.